Une brève description produite par GNL/Gazoduq a été lue aux répondants afin de connaître leur position quant à sa réalisation
Saguenay, mercredi le 16 septembre 2020 | Un sondage payé par l’entreprise GNL/Gazoduq a été réalisé dans la semaine du 30 août. La Coalition Fjord dénonce ce sondage complètement biaisé par l’entreprise. Après avoir eu plusieurs difficultés à recevoir le sondage, la Coalition Fjord a pu mettre la main sur l’ensemble du document et faire une analyse plus poussée. De prime abord, trois éléments retiennent particulièrement notre attention :
- À la page 7 du sondage, le sondeur nous indique avoir présenté l’argumentation de l’entreprise juste avant de poser la question à savoir si les gens étaient “favorables”, “potentiellement favorable sous conditions” ou “défavorables”.
La Coalition Fjord trouve complètement inacceptable qu’un sondeur présente le projet selon les mots mêmes de l’entreprise à des gens qui ne connaissent pas ou peu le projet. Il est évident que dans une situation comme celle là, l’opinion des gens est biaisée ! Alors qu’ils croient entendre des faits objectifs, c’est plutôt la propagande de l’entreprise qu’ils se font dire juste avant de donner leur opinion s’ils sont pour ou contre le projet. C’est complètement inadmissible.
- Malgré ça, 70% des gens se disent peu ou pas informés par le projet.
Il est douteux de considérer les personnes peu ou pas informés comme faisant partie des gens ayant une opinion sur le projet. La Coalition Fjord réitère que lorsque les gens sont au courant des enjeux reliés à GNL et à ses impacts sur l’environnement – plus spécifiquement les GES – et l’économie, ils ne peuvent qu’être opposés au projet.
- 56% des gens demandent à ce que les impacts sur l’environnement soient considérés « acceptables ».
Un tiers des répondants semblent favorables à certaines conditions, notamment au niveau environnemental. Or, un bon nombre (46%) semblent croire les prétentions du promoteur à l’effet que son projet aura des effets bénéfiques au niveau des GES, ou des mammifères marins, ce qui est unanimement contesté par les scientifiques. Par ailleurs, une majorité des répondants “conditionnels” considèrent qu’ils pourraient avoir une opinion plus favorable si l’impact au niveau des GES était moindre. Ce qui indique l’importance que les répondants accordent à cet aspect du projet.
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Pour informations
Adrien Guibert Barthez, co-porte-parole : (418) 376-3371