GNL / Gazoduq

Le projet en bref : Exporter du gaz albertain extrait par fracturation hydraulique en 3 étapes : (1) construire un pipeline de 782 km entre l’Ontario et le Saguenay, (2) construire un terminal méthanier servant à liquéfier le gaz et (3) exporter le gaz par méga navires méthaniers à travers le Fjord du Saguenay et le fleuve Saint-Laurent.

Les propriétaires : Les multinationales américaines Freestone International et Breyer Capital, liées étroitement au parti républicain. 

Le produit exporté : Le gaz naturel est en réalité du méthane issu en grande partie de la fracturation (même procédé que pour le gaz de schiste). Dans le cas de Gazoduq/GNL, 85% du gaz serait issu de la fracturation. Le méthane extrait est un gaz contribuant à l’effet de serre (84 fois plus dommageable que le CO2 sur un horizon de 20 ans). 

Les risques et impacts négatifs sur l’environnement : 

  1. L’augmentation des émissions de GES d’un minimum de 46 millions de tonnes d’équivalent CO2 chaque année (incluant les émissions en amont liées à l’extraction, en aval liées à la combustion et les fuites tout au long du transport), soit l’équivalent de 60% des GES annuels du Québec ou les émissions de  9 766 454 voitures
  2. L’augmentation du double de navires dans l’unique parc marin du Québec servant de  seul refuge protégé pour les bélugas. 
  3. En 2017 seulement, plus de 170 accidents sur des pipelines au Canada ont été répertoriés. Rien ne garantit la sécurité autour des pipelines.

Revue de presse

Sur Gazoduq/GNL

Sur le fjord en général


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